Les moyens handicapent l’Entretien routier

Donner plus de visibilité à son action en ayant un meilleur impact dans le vécu quotidien des populations et contribuer ainsi efficacement au développement socio-économique du Cameroun. Telle est la volonté clairement affichée du Fonds routier. Cette ferme détermination a été réaffirmée les 12 et 13 novembre derniers à Sangmélima, au cours d’une rencontre de concertation de cette instance avec les tutelles techniques et financières, les différents ordonnateurs et autres intervenants de la chaîne des marchés publics.
Selon l’administrateur du Fonds routier, il s’est agi d’appuyer les ordonnateurs du Fonds routier que sont les ministères des Travaux publics (Mintp), des Transports (Mint), de l’Habitat et du Développement urbain (Minhdu), dans la bonne programmation des projets à exécuter au cours de l’année 2015. Jean-Claude Atanga Bikoe a ajouté qu’en faisant le bilan de l’année 2014 finissante, il était question de se projeter sur les activités à réaliser en 2015. D’où la nécessité de mettre ensemble les différents acteurs, tels le ministère des Marchés publics (Minmap) dont le rôle n’est plus à démontrer dans la chaîne de dépenses et le ministère des Finances qui assure les paiements des différents décomptes du Fonds routier.
Le cadre ainsi défini a permis des échanges fructueux. Toutes les parties prenantes, à la fin des travaux, ont convenu de travailler, chaque administration en ce qui la concerne, dans le même et seul but : réaliser les projets d’entretien et d’investissement du réseau routier national. Pour ce, un examen minutieux desdits projets, secteur après secteur, a été passé au crible avec les différents ordonnateurs et partenaires impliqués dans la chaîne de dépense publique. Objectif : faire du Fonds routier, au-delà de toutes les difficultés, une instance réelle de mobilisation des financements des programmes de protection du patrimoine routier national, de prévention et de sécurité routière ainsi que de l’entretien, de réhabilitation et d’aménagement du réseau routier national. Pour ce faire, plusieurs intervenants ont appelé à une migration vers un Fonds routier de deuxième génération. Celui-ci sera plus autonome et actif sur le champ de la mobilisation et la sécurisation des ressources pour le paiement des différentes prestations d’entretien, de réhabilitation et d’aménagement des routes par les entreprises. — Source : Cameroon Tribune

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