Il faut plus de moyens pour les infrastructures routières en Afrique

Après deux jours de travaux en salle, les membres de l’Association des Fonds d’entretien routier africains (AFERA), ARMFA en anglais, sont descendus sur le chantier de construction du 2e pont sur le Wouri ce 6 mai 2017. Descente qui clôturait donc la première réunion du comité exécutif de l’AFERA pour cette année, du 4 au 7 mai à Douala. La délégation était conduite par Rachid Mohammed, président de l’association et directeur général du Fonds routier d’Ethiopie.

Sur le site de ce projet structurant de l’Etat du Cameroun, il a été question du niveau d’avancement des travaux, qui est de plus de 90% pour les ouvrages ferroviaire et routier constituant le pont. Autre point évoqué, le rôle que va jouer le 2e viaduc sur le Wouri dans le développement socioéconomique du Cameroun. Il y aura aussi eu une exploration inédite du ventre du pont, découvrant notamment les câbles de précontrainte ou torons, constitués de tiges d’acier, qui portent le poids de l’ouvrage.

Pour revenir aux travaux en salle, il s’agissait, comme l’a rappelé Rashid Mohammed, de discuter et d’adopter les recommandations des précédentes réunions, d’évaluer les progrès de l’association depuis la dernière assemblée générale tenue en Côte d’Ivoire en novembre 2016, etc. Une 15e session où il a été question de la principale préoccupation des 35 membres de l’AFERA depuis sa création en 2003 : financement des Fonds routiers et mobilisation des ressources. Ceci rentre dans les missions de l’AFERA, développer un réseau d’échanges d’expériences et d’informations sur les pratiques de financement de l’entretien routier en Afrique et sur le fonctionnement des Fonds eux-mêmes.

Prenant l’exemple du Cameroun, le Pr Louis Max Ayina Ohandja, le secrétaire d’Etat auprès du ministre des Travaux publics, a d’abord rappelé ce qu’est le Fonds routier, « un mécanisme pérenne de financement et de paiement des prestations réalisées à l’entreprise et relatives à l’entretien routier, à la prévention et à la sécurité routières ainsi qu’à la protection du patrimoine routier ». Le secrétaire d’Etat s’est aussi montré satisfait du travail de l’organisme local dirigé par Jean Claude Atanga Bikoe, par ailleurs 2nd vice-président de l’AFERA : « Les ressources mobilisées jusqu’ici et les paiements effectués à l’entreprise ont permis de garantir un niveau de service satisfaisant, de promouvoir le tissu des petites et moyennes entreprises et de créer des emplois. » — Source : Cameroon tribune

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