Akwa-nord, il est sept heures à la sortie principale du quartier. La route est bondée d’automobiles et autre engins à deux roues. Les sons de klaxons et les bruits de moteurs expriment la détresse des conducteurs qui ont perdu patience du fait des bouchons. Sur plus de deux kilomètres, ça roule à peine.
Du côté de Bépanda ou encore Maképé-Missoké, le scénario est identique à la même période de la journée. Impossible d’emprunter les ruelles intérieures des quartiers. Toutes sont parsemées de trous, de nids-de poules. Le phénomène s’est accentué avec l’abondante pluviométrie qu’a connue la ville ces derniers temps. La situation, bien que négligeable au départ, est à ce jour, un véritable casse-tête pour les riverains accablés. D’aucuns pensent que cette situation résulte de la mauvaise construction des routes, sans mettre de côté l’hypothèse de l’absence de suivi.
Néanmoins, à la Communauté urbaine de Douala (CUD), l’on rassure. Certains responsables de ce côté-là, indiquent que le problème est pris au sérieux et qu’ils y trouveront une solution dans les prochains jours. — Source : Cameroon Tribune