N’eût été la prompte réaction des responsables de la délégation régionale des Travaux publics du Nord, informés par les populations riveraines, le trafic sur la nationale N°1 entre Garoua et Ngaoundéré aurait été durablement interrompu. En effet, dans la nuit du 15 au 16 août dernier, l’effondrement d’une buse entre les villages Sakdjé et Banda, situés à environ 160 Km de Garoua, a interrompu la circulation pendant plusieurs heures. Alertés, les populations environnantes se sont mobilisées spontanément aux côtés des ingénieurs de la délégation régionale des Travaux publics du Nord, pour colmater l’affaissement afin de rétablir la circulation.
Quatre jours après cet incident, l’Etat a lancé les travaux en régie, pour la création d’une voie de contournement. Le directeur de l’entretien et de la protection du patrimoine routier du ministère des Travaux publics (Mintp), Tchouplaou, est descendu sur le terrain le week-end dernier, pour s’enquérir de la situation. Il a profité de sa présence dans la région du Nord, pour visiter tous les autres chantiers d’intervention en urgence pour la réparation des points de coupure.
Premier arrêt, PK 160, sur la route nationale N°1. Durant toute la journée, les ingénieurs et techniciens qui accompagnaient le haut cadre du ministère, se sont attelés aux relevés topographiques et aux essais géotechniques du point de création de déviation. Ensuite, le cortège a fait des arrêts à plusieurs autres endroits, pour observer et analyser les causes des ravinements et des érosions des fossés et talus de remblais. Pendant ce périple, les ingénieurs et les topographes ont analysé les causes des dégradations en aval des buses, ainsi que les causes des ruptures des radiers. Au finish, un constat général s’est dégagé : la route nationale N°1 entre Garoua et Ngaoundéré nécessite une réhabilitation urgente et générale. Et le directeur Tchouplaou a rassuré quant à l’imminence de ces travaux, dont les études sont déjà assez avancées. — Source : Cameroon Tribune