Le faible taux de croissance que les institutions financières internationales prédisent pour l’Afrique sub-saharienne est un élément dissonant dans le ralentissement synchronisé à l’échelle mondiale ayant abouti à la récession déclarée de certaines grandes économies. Pour les économies fragiles comme celle du Cameroun qui, en plus, accuse de profondes faiblesses structurelles, les conséquences de la crise financière internationale se font déjà ressentir. Il est même envisageable de penser à un ralentissement à long terme qui ruinerait les efforts consentis ces dernières années dans la gouvernance, en ce qui concerne notamment les finances publiques, augmentant la pauvreté et compromettant du même coup l’atteinte des Objectifs du Millénaire. Dans ce contexte, il est légitime de s’interroger sur l’impact que peut avoir la conjoncture économique actuelle sur le secteur des infrastructures routières. — Source :