Soucieux de répondre aux attentes de plus en plus grandissantes des usagers de la route, les pouvoirs publics ont mis en place, au cours de l’année 2016, une approche d’entretien routier à forte valeur ajoutée, dont les résultats sont d’ores et déjà visibles sur nombre d’axes routiers. Il s’agit de l’entretien confortatif.
En effet, ces travaux de maintenance du réseau routier permettront à terme d’améliorer significativement le niveau de service de l’infrastructure et d’assurer par le fait même la sécurité et le confort des usagers. Sont concernés par ces travaux, les tronçons Ngaoundéré – Garoua et Yaoundé-Douala-Limbé-Idenau. Pour ces travaux d’entretien périodique lourd, des marchés d’un montant total d’un peu plus de 18 milliards de FCFA ont reçu le visa du Fonds Routier et les paiements sont en cours.
Au-delà des approches novatrices mises en œuvre, le Fonds Routier continue de faire face à des problèmes de trésorerie majeurs, dans un contexte marqué par des enjeux sécuritaires importants. Au cours de l’année écoulée, des seuils de 10 milliards de FCFA de décomptes en instance pour absence de trésorerie ont été atteints. Une situation qui érode inéluctablement la confiance et la crédibilité autour de la signature du Fonds Routier, sans oublier l’impact sur la performance de l’entretien routier et sur les petites et moyennes entreprises locales. Le passage à un Fonds de deuxième génération, dont le très haut accord formel du Chef de l’État a été obtenu en avril 2016 et pour lequel des discussions se poursuivent au sommet de l’État… — Source :