Le projet de construction de 14 postes de péage routier automatiques prend progressivement corps. La dernière actualité en date est la sélection en fin août dernier de cinq groupements d’entreprises devant accompagner le gouvernement pour le financement, la conception, la construction, l’équipement, l’exploitation et la maintenance de ces infrastructures. Le choix des entreprises, fait suite à l’appel public à manifestation d’intérêt lancé le 15 juin 2016 par le ministère des Travaux publics (MINTP). Les concernés sont les groupements : Vinci Higways/Sogea Satom/ Vinci Concessions ; Razel-Bec/ Société Egis projects ; SGS/ Sterela SAS/Indra/ITKe ; DSC Group/India-Africa-UK-USA ; et Group Five/ Intertoll Africa limited. La suite des opérations d’après une source proche du MINTP, c’est le dépôt des offres présélectionnées au ministère, au plus tard le 2 novembre prochain.
Le projet de construction de 14 postes de péage automatiques sur certaines routes bitumées du réseau routier national au Cameroun répond au besoin de moderniser le secteur et d’optimiser les recettes de péage routier. Les postes concernés sont : Nsimalen, Mbankomo, Tiko, Edéa, Mboumnyebel, Bayangam, Bafia, Mbanga, Mandjo, Bandja, Matazem, Nkometou, Foumbot et Bafou. Selon les informations recueillies au ministère des Travaux publics, les postes de péages seront constitués de deux chaussées de deux voies chacune avec trois îlots et trois voies avec cinq îlots pour les postes de Nkometou et d’Edéa. Des agents seront chargés de la maintenance des postes. Donc, « pas de risques de suppression d’emplois », a précisé notre source.
Après l’analyse des offres, trois candidats seront sélectionnés et leur dossier passera au crible avec l’appui du Conseil d’appui à la réalisation des contrats de partenariats (CARPA), le projet relevant du Partenariat public-privé (PPP). Un dialogue de pré-qualification suivra ainsi que l’analyse des offres finales à soumettre par ces candidats. Sur la base des rapports y relatifs, l’adjudicataire provisoire sera désigné et invité à négocier les termes du contrat. — Source : Cameroon tribune