Les travaux de la Route Ebolowa-Sangmelima piétinent

C’est le constat dressé récemment par les autorités administratives du Sud.

Des échanges entre autorités administratives et députés de la région du Sud le 15 septembre dernier à Ebolowa, il y a eu des bonnes et des mauvaises nouvelles. On retient, de façon générale, que des chantiers structurants tels les projets de construction des barrages hydro-électriques de Memve’ele et de Mekin, ainsi que du port en eau profonde de Kribi, situés respectivement dans les départements de la Vallée-du-Ntem, du Dja-et-Lobo et de l’Océan, connaissent une évolution normale comme prévue dans le cahier de charges.

Par contre, d’autres projets, portant principalement sur la construction des axes routiers, connaissent, eux, des grands retards du fait des indemnisations pas ou partiellement payées ou de la faiblesse technique des entreprises sélectionnées, quand ils ne sont pas complètement à l’arrêt. On a ainsi cité la construction de l’axe routier Ebolowa-Sangmelima par Mengong. Ici, l’entreprise espagnole, premier attributaire du marché, a été déboutée. Même celle qui reprend le marché, ont-ils relevé, se révèle être également incapable de conduire de tels travaux.

Ainsi, sans complaisance ni langue de bois, les membres de cette instance de suivi de l’action du gouvernement ont convenu de l’implication plus accrue des députés auprès des membres du gouvernement. Objectif : trouver des solutions concrètes pour l’avancement heureux des chantiers en cours et l’inscription en action prioritaire de tous ceux qui devront charrier le développement socio-économique de la région, tels la route Kribi-Ebolowa par Akom II, l’axe Ebolowa-Sangmelima par Mengong, la transnationale Sangmelima-Djoum-Ouesso au Congo-Brazzaville, sans oublier le plan d’aménagement de la zone des trois frontières Cameroun-Gabon-Guinée équatoriale, le projet de construction du bâtiment devant abriter l’agence régionale de la Banque des Etats de l’Afrique centrale (BEAC), à Ebolowa.

La fin des travaux a porté sur une peinture au vitriol de la consommation du BIP. L’action des députés, à ce niveau, devra se porter sur les voies et moyens de lever les différents goulots d’étranglement existants dans les différentes procédures et la faiblesse technique des entreprises. Toute chose qui, au final, met à mal l’accès au bien-être social des populations, si cher à la politique du président de la République.

Au terme de cette deuxième session du forum d’échanges présidé par l’honorable Jean-Jacques Zam, président du relais députés-autorités administratives du Sud, et par le gouverneur Jules Marcellin Ndjaga, la prochaine rencontre a été fixée en janvier 2015. — Source : Cameroon Tribune

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