Ce sont des projets de programmation plus ou moins finalisés qui ont sanctionné l’atelier de concertation de trois jours, tenu dans les locaux du Relais Saint André à Mbalmayo du 5 au 7 décembre 2012. Les participants, une quarantaine, constitués du personnel du Fonds Routier et des représentants des ordonnateurs (Ministère des Travaux publics, du Ministère de l’Habitat et du développement urbain, du Ministère des Transports) et autres partenaires du Fonds Routier ont en toute sérénité passé tour à tour en revue les sujets inscrits au menu de la concertation. Concrètement, il s’est agit pour l’ensemble des parties prenantes d’échanger sur l’exécution du programme 2012 à l’effet de dégager les principaux enseignements qui ont émaillé son exécution, en vue de corriger les éventuelles défaillances. Par ailleurs, il était projeté d’apprécier l’état d’avancement de la préparation du programme 2013 et au besoin de le pré-valider avant sa validation par le Comité de Gestion avant le début de l’exercice 2013. L’attention devait également être portée sur les crédits non engagés l’exercice précédent dans le but de lever les points de blocage ou de procéder aux réallocations au cas où les premières estimations s’avéraient compromises.
Les travaux ont porté sur les programmes des deux guichets opérationnels au Fonds Routier (guichet Entretien et guichet Investissement) et ont connu la participation très remarquée des hauts cadres des administrations concernées. Il importe de noter, pour le traitement des questions transversales (passation des marchés, disponibilité des ressources et décentralisation), la présence effective et continue aux travaux des responsables du Ministères des finances, des marchés publics et de l’Administration territoriales et de la décentralisation. Leur participation aura permis de mieux appréhender les risques inhérents à la nouvelle organisation de l’activité gouvernementale, d’une part, et la prise en compte de la décentralisation en ce qui concerne certaines activités domiciliées au Fonds Routier mais dont la gestion est transférée aux collectivités territoriales décentralisées. L’occasion a également donné lieu à des échanges pour le faire point sur les réformes menées en ce qui concerne les opérations connexes au financement des projets routiers.
Au final, le niveau d’exécution des programmes 2012 constitue une nette amélioration par rapport à l’exercice 2011 et mérite d’être encourager pour maintenir cette tendance. Concernant les projets de programmation 2013, le niveau de préparation a été jugé satisfaisant au regard de la nécessité de le faire valider par le Comité de Gestion avant la fin de l’exercice 2012. Les participants se sont accordés sur la nécessité d’une concertation régulière au cours de l’exécution pour relever le défi de la performance et lever les éventuels points de blocage. La ferme volonté d’améliorer ainsi exprimée devrait se traduire concrètement par l’engagement des crédits au moins à 90% pour chaque ordonnateur et au démarrage de l’exécution des travaux y afférents au cours de l’exercice de leur engagement. Pour accompagner cette dynamique, il a été convenu d’élaborer dans les plus brefs délais des notes de procédures sous la forme directives décrivant le processus de traitement des marchés et des décomptes. Ce document devra mettre en cohérence les procédures internes des administrations impliquées dans la chaîne (Ordonnateur, MINMAP, Fonds Routier, MINFI) pour plus de transparence et de lisibilité dans l’exécution des tâches. Les délais de traitement devront y être assortis. — Source :