Renforcement des appareils d’appui (situés entre la dalle et les piliers) ; nettoyage général de l’ouvrage, comprenant le curage des drains ; colmatage des micro-fissures ; réparation des joints de chaussée ; revêtement de la chaussée… De nombreuses actions ont été entreprises dans le cadre de la réhabilitation du pont sur la Dibamba, à la sortie Est de Douala. La société Razel s’y est consacrée, de mai 2012 à janvier 2013. Coût total du projet dont le ministère des Travaux publics était le maître d’ouvrage, 1,06 milliard de francs (budget Mintp, ligne « Fonds routier »).
« Il est normal qu’après quelques années, on réhabilite un pont », indique Simon Pierre Mbousnoum, délégué régional des Travaux publics pour le Littoral. Selon lui, une réception provisoire des travaux a eu lieu en avril 2013. « Il y a eu des visites de garantie, au cours desquelles aucune réserve n’a été émise. Nous avons alors suggéré au maître d’ouvrage de procéder à la réception définitive » de ces travaux, explique Simon Pierre Mbousnoum.
Au niveau de la délégation du Mintp pour le Littoral, on se dit satisfait de la qualité du travail effectué. Surtout après les descentes de contrôle effectuées plusieurs mois après la livraison du chantier. Un défaut constaté alors aurait entraîné un correctif des manquements (et donc probablement une reprise partielle des travaux) « aux frais de l’entreprise ».
Construit en 1984, puis rallongé en 1990, le pont sur la Dibamba, bien connu des habitués de l’axe lourd Douala-Yaoundé, est un ouvrage en béton armé long de 448,8 mètres et large de 10,5 mètres. — Source : Cameroon Tribune