De la réunion de concertation avec les responsables des services déconcentrés du ministère des Travaux publics, les entreprises des travaux routiers et les bureaux d’études techniques opérant dans la région du Sud-Ouest, mercredi dernier à Limbe, on retiendra bien évidemment les recommandations du ministre Emmanuel Nganou Djoumessi. Aux entreprises contractantes et aux missions de contrôle, il a notamment recommandé le respect des obligations contractuelles. A ses collaborateurs, il a demandé d’accompagner les entreprises en vue de l’atteinte du seul objectif qui vaille la peine : « Que les routes et les ponts soient construits », a-t-il martelé. Et de poursuivre : « Vos décomptes doivent être traités en réunions de chantier. Tous les motifs de rejet doivent être arrêtés dans ce cadre-là. Plus de « droits de douane », a prévenu le dirigeant avisé.
Pourtant, au dessus de tout, il y a une expression qui s’est faite vedette à l’occasion : les schémas itinéraires. Sur les explications des spécialistes en la matière, on apprendra qu’il s’agit de produire un diagramme qui donne une perception générale des caractéristiques de la route et de son environnement physique, permettant ainsi de visualiser de manière précise et d’un seul trait les points critiques qui nécessitent une intervention. Sur cette base, par exemple, si une route est coupée à cause d’un bourbier, l’entreprise n’aura qu’à intervenir sur ce point critique. Plus de dispersion d’énergie ni encore de ressources financières qui, de toute évidence, ne sont pas illimitées en ces temps de crise… Le souci majeur ici étant d’être le plus efficace possible, en dépensant le moins d’argent possible. — Source :