C’est l’un des chantiers du plan triennal d’urgence pour l’accélération de la croissance, qui semble marquer le pas sur place. La preuve, au cours de la visite effectuée par Jean Claude Mbwentchou, ministre de l’Habitat et du Développement urbain (MINHDU) dans la ville de Yaoundé, ce quartier a été le lieu d’où le ministre n’est pas reparti souriant.
Le problème, explique une source bien introduite, c’est que les travaux entamés en septembre 2015, ont connu quelques problèmes du fait de la non-libération des emprises par les commerçants, les résidences privées et les autres. « Il fallait procéder aux expropriations et permettre également à l’entreprise. Arab Contractors de signer des contrats avec les sous-traitants des concessionnaires (ENEO, CAMWATER, CAMTEL) pour déplacer les réseaux », détaille notre interlocuteur. Ajoutant que ce n’est que le 25 mai dernier, que la Communauté urbaine de Yaoundé a engagé les déguerpissements. De la première interruption des travaux en octobre 2015 à mai 2016, il y a eu près de six mois de négociations, entre l’Etat et les populations.
Ce jeudi 16 juin, les travaux ne semblent guère plus avancés. Le site est interdit à la circulation et au public. L’on y découvre une surface élargie pour la chaussée. A certains endroits, l’on surprend des topographes à pied d’œuvre. A l’entrée du coté de Mvog-Mbi, commerçants et populations sont de loin plus nombreux que les ouvriers. Ceci alors qu’une plaque indique : « Chantier interdit au public ». « Ces problèmes sont à l’origine du retard enregistré dans les travaux. Nous sommes à 33% du taux d’avancement pour une consommation des délais de 80% », regrette la source. Venu s’assurer de l’état d’avancement des travaux, Jean Claude Mbwentchou a demandé aux populations d’être participatives. « Les décisions du chef de l’Etat visent l’amélioration de vos conditions de vie », leur a-t-il rappelé. Les concessionnaires ont, quant à eux, été invités à être présents sur le chantier, pour le déplacement des réseaux.
La réhabilitation des voiries au niveau du quartier Mvog-Atangana-Mballa fait, en effet, partie, des travaux légers du plan triennal d’urgence pour l’accélération de la croissance entamé dans les villes de Yaoundé et de Douala. Ces travaux légers représentent à peu près 113 km de routes à réparer, pour cette première phase. — Source : Cameroon Tribune